Favennec est décidément

un de nos meilleurs folk-singers

TÉLÉRAMA: 1998 Anne-Marie Paquotte



“EMOI DES MOTS”

http://www.fondairfrench.be/?p=2400 

Quimper: Melaine Favennec chante Max Jacob - France 3 Bretagne

http://bretagne.france3.fr/2012/12/03/quimper-melaine-favennec-chante-max-jacob-157099.html

Favennec chante Jacob : émoi et lui | NosEnchanteurs

nosenchanteurs.eu/index.php/2012/10/02/favennec-chante-j...


    REVUE DE PRESSE :

       « émoi des mots » Dylie Production 3121 - 2012





































































PORTRAITS :


On trouve quelque chose de très rare dans la chanson française: une exigence à la fois poétique, émotionnelle, mélodique et rythmique. Melaine Favennec a une réelle force poétique, avec ce que cela contient de pudeur et d'outrance, avec aussi un vrai jeu musical".

                                             LE MONDE  (28/ 02/82) Claude Fléouter

Melaine, homme de paroles

Pour ce drôle de breton au somptueux prénom et aux yeux transparents, dessiné par son copain François Bourgeon dans " les yeux d'étain de la ville glauque", chaque mot porte en lui sa magie, chaque geste sa poésie, chaque homme son mystère.   Il chante des textes d'une diabolique subtilité...      Fabuleux comme ses personnages, étrange voyageur d'un continent mental où les ports, les îles ont des noms de Bretagne ou d'ailleurs, où chante la superbe et moqueuse mélancolie du bourlingueur du verbe,

     C'est le capitaine sensible et flamboyant d'un navire appareillant pour ailleurs. Jamais en repos, toujours questionnant, toujours en quête de plénitude, toujours en partance ("présent d'exil"), se cognant à tous les horizons, plein de bleus et de blues, solitaire et solidaire... étonnant voyageur !


Favennec est décidément un de nos meilleurs folk-singers. `

                                            TELERAMA   Anne -.Marie Paquotte fff



REVUE DE PRESSE de 5 ALBUMS:

Hey! Ho!

Nos îles, nos amours

Présent d’exil

La chambre

Au secret déluge


« HEY ! HO ! » Dylie Production 2004

Il y a aussi cette sobriété, cette simplicité recherchée dans les arrangements et l’accompagnement : une guitare, un piano, quelques percus !… « D’abord, j’ai eu la chance de jouer avec des grands orchestres et des gens comme Yvan Cassar, Dan Ar Braz… C’étaient des croisières de luxe, j’ai été très gâté. Mais aujourd’hui, ce qui m’intéresse, ce n’est plus le bateau, mais le cap. Je me suis demandé comment je pouvais naviguer seul sans l’aide d’un grand orchestrateur. J’ai choisi un petit bateau, une boussole, et la perspective d’atteindre simplement l’île la plus proche. L’important c’était le cap, le voyage et puis le fait d’être autonome. Cet album est aussi le témoin de ce que je suis sur scène aujourd’hui, avec Véronique Briel  au piano. Il me fallait cette fois un disque qui me ressemble vraiment. Le voici »

                                              ARTHUR  Entretien réalisé par Ronan Manuel  

GRAND PRIX DU DISQUE « coup de cœur »

« Les textes, les musiques et le chant de Melaine Favennec sont l’expression d’une personnalité originale au-dessus des modes. L’artiste taille sereinement sa route de troubadour en continuant à y semer des perles comme ici »Sétu », « je taille ma haie » ou l’île de Batz ». Au sommet de son art, et sur des harmonies à dominante folk, le poète nous livre quelques chansons d’anthologie. LE TÉLÉGRAMME  Frédéric Jambon


« Hey ! Ho !, Un nouvel album abouti, une volonté de parole simple, un parfum de terroir, celui des années 70, de la coopérative Névénoé, des mélodies dylano-bretonnes, entre piano et guitares folk. »

OUEST-FRANCE Ronan Gorgiard  


La cerise sur le gâteau, qui est à lui tout seul un somptueux cadeau, c’est l’emballage de l’album. Du François Bourgeon de haute lignée illustrant en dessins magistraux, dans le livret comme sur la pochette, les aventures du barde Melaine Favennec. Il faut dire que  les deux hommes sont de proches amis, ce qui ne surprendra personne.              CHORUS Jean Théfaine


Hey ! Ho !, Une pierre précieuse dans un magnifique écrin. 46 minutes de bonheur à l’état pur.

TRAD-MAG Philippe Cousin            


Je pense que la meilleure manière de présenter un chanteur, c’est de faire écouter ses chansons.  Sur la po-chette, je l’ai représenté les yeux fermés pour le distinguer des personnages de ses chansons qu’on voit à côté. C’est un peu comme s’il rêvait cet univers. Je voulais marquer cette différence et souligner aussi la sérénité que Melaine a acquise ces dernières années.LE TÉLÉGRAMME François Bourgeon


Guitare en bandoulière, Melaine Favennec continue son bout de chemin avec la sérénité de ceux qui n’ont plus rien à prouver. Hey ! Ho !, son dernier album, nous entraîne ainsi entre balade tranquille et poésie, en tou-te simplicité mais avec talent. D’aucuns diront qu’avec ce nouvel album, Melaine signe son meilleur disque. J’y souscris entièrement.www.m-la-music.net Stéph. Guihéneuf 


Hey ! Ho !, est un album folk-blues doux, clair, apaisé, aux fenêtres grandes ouvertes aux bouffées d’océan. Un disque salutaire                                    OUEST-FRANCE Michel Troadec


Un album superbe qui fait la part belle à un univers familier, la Bretagne.       

LE PEUPLE BRETON Ph. Cousin          


Melaine. Artiste au nom soyeux, barde essentiel, mu par les mots, à la modernité issue d’un fond des âges et qui a traversé les corps. Emblématique au point de devenir ce personnage de Bourgeon qui surgit des landes du bois des brumes, et qui remplace  jusqu’à la photographie sur la pochette d’un dernier CD. Comme si le trait, la couleur et la bulle devaient servir de peau définitive et stylisée à cette voix lumineuse. Qu’on se détrompe : le personnage n’est que l’écorce de l’être… TRAD-MAG Jean-jacques Boidron       


Gabriel Yacoub vous définit comme un  « lutin géant » !  C’est une image assez jolie. D’autres me voient comme un personnage mythique sorti d’une légende. Tout cela n’est pas faux. Je suis sans doute d’un autre temps. Le personnage de troubadour dans la BD de François Bourgeon, la pochette de « Hey ! Ho ! » ne font que renforcer cette impression. Mon ami Patrik Ewen raconte que les anciens Celtes étaient tellement opprimés qu’ils sont devenus tout petits pour mieux se cacher dans la terre. Il aura fallu une bonne vingtaine de générations pour que je devienne un lutin géant, c’est-à-dire un homme. (rires). 

LE PETIT FORMAT Entretien réalisé par Ivan-Claude Perey


« NOS ILES NOS AMOURS » LOZ production 2000

On le répète chaque fois qu’il sort un album, mais c’est une évidence que l’on aimerait faire entrer dans les têtes, Favennec est un de nos auteurs compositeurs interprètes les plus injustement méconnus.    Si vous avez manqué  « la Chambre» et’ Présent d’exil»,  rattrapez-vous avec « Nos îles nos amours».    Une affaire de cœur battant à découvrir absolument...

                    CHORUS Jean Théfaine.


De la très belle ouvrage, pop et bretonne à la fois, qui marque une nouvelle étape d’un artiste complet. (À la une)

                    LE TELEGRAMME Fred. Jambon.    


« Nos îles, nos amours» alterne ballades douces,  blues iodés,  climats jazzys,  country-rock, échos celtiques... Favennec est décidément un de nos meilleurs folk-singer.

                                TELERAMA - Anne-Marie Paquotte fff



Comme d’habitude, l’écriture de Melaine allie force poétique et simplicité. Comme d’habitude, les mélodies sont d’évidence. Servi par une voix chaude et maîtrisée, l’ensemble vibre d’une rare émotion, que la guitare de Dan Ar Braz acoustique ou électrique, omni-présente et  discrète à la fois transcende au plus sensible.

                                OUEST-FRANCE Jean Théphaine.


Une fine équipe réunie autour d’un album rayonnant qui doit autant à la prestance du chanteur qu’à l’apport de ses musiciens. Un vrai délice ! PAYS DE BRETAGNE.      

« Je suis breton, je chante en français et le groove est anglo-saxon»   voilà comment Melaine Favennec se définit aujourd’hui. L’œil pétillant, la crinière blanche et le verbe toujours aussi précis, le nouveau  Melaine est  bleu comme  la  pochette de l’album, comme les côtes bretonnes par grand soleil. Superbe.

                                LE TREGOR Christophe Ganne.               


Cette fois avec le soutien de son vieil ami guitariste  Dan Ar Braz  et d’un quatuor à cordes, Melaine  repart du pays de la mer, de la roche, des éléments bruts,  pour dire  son amour de la vie à tous les vivants,  Favennec qui  écrit  en  français, est d’une Bretagne universelle, de celle qui s’enracine pour mieux s’adresser à l’homme de partout et nulle part.

                    POLITIS Jacques Vassal. 


L’archipel de Melaine est un bouquet de sensations qui laissent voir autant les îles en mer, que les îles en nous»  

                    VIVA - François Boënnec.

 

On connaît depuis de nombreuse années l’enchanteuse alchimie   de verbe et de musique qui fait la signature de ce moderne troubadour.   Melaine Favennec sait jouer sur la sonorité des mots dans  des textes  où l’on reconnaît immédiatement sa plume, tant elle est personnelle. 

                    AR MEN - M. T  


Dans ce septième album, l’artiste singulier, à l’immense talent encore trop méconnu, y livre ses visions intimes des îles. Le disque propose une majorité de ballades au format pop dans laquelle viennent se fondre  les cordes d’un quatuor classique, surtout, elles sont  éclairées  par les guitares bleues si caractéristiques du directeur artistique de l’opus : Dan Ar Braz.     


                              BRETAGNE MAGAZINE Fréd. Jambon.   


Melaine Favennec is a singer and a songwriter... or if one prefers, a poet who set words to music. In a contraste to the CDs reviewed, this is not «traditional» music, but it is certainly Breton. * The overall feel to the CD is calm and reflective, but these songs and their performance also have a définite musical swing and passion. Melaine Favennec is no newcomer to the Breton music scene, and his ability to bring out the fullest poetic power of song is évident on this CD.    

                            BRO NEVEZ Newsletter of the U.S Branch. 

Dan Ar Braz apporte sa touche au rythme tandis que l’accompagnement d’un quatuor à cordes accentue le classicisme celte  d’un  auteur compositeur chanteur  en pleine  possession  de  ses moyens artistiques.

                            AMOR MAGAZINE.


Dans le genre fier d’être breton et d’aimer les belles ambiances acoustiques, Melaine Favennec insiste sur son registre très personnel de l’amour salé. Au vrai sens terme: salé, iodé, granité même, étoilé,  cela va de soi. L’amour ici ne sert à rien s’il ne sert pas à nommer une île...  et comme le dit  très  bien  sa bonne bouille  pas la peine  de  se recoiffer... embruns et coups de mer garantis.

                           LE MIDI LIBRE - J.F Bourgeot.


« Toutes ces chansons c’est vraiment moi, je le sais. Ca groove, c’est souple, c’est félin, c’est discret, c’est musclé mais pas trop. Moi je suis pas robuste mais en même temps je suis ancré. le mec qui chante a hâte de partir  sur la route,  en tournée  avec ses  musiciens, des  mecs extras... »

                            ADSA - Bernadette Bourvon.

      

« PRÉSENT D’EXIL » - Intime in time 1993

Le sixième album de l’orpailleur breton comblera ses fidèles et devrait lui faire rencontrer de nouveaux complices, séduits à leur tour par sa riche musicalité… Une des plus belles réalisations de Favennec et de son complice aux arrangements, Yvan Cassar !

                        TÉLÉRAMA – Anne-Marie Paquotte fff


Un quatuor à cordes issu de l’Opéra de Paris, un orchestre de chambre de dix-huit musiciens, une quinzaine d’instrumentistes divers. Un vrai bea disque salué par la une critique enthousiaste.

                        CHORUS N°9 – Jean Théfaine


Cet irréductible de la chanson de qualité s’est payé, en soliste ou en groupe, une floppée de musiciens de chambre pur envelopper ses nostalgies pointilleuses. Tandis que sa voix ne cède pas au lyrisme, le texte flirte avec la poésie moderne, jusqu’au bout des blancs, mais on reste dans la chanson.

                        LIBÉRATION – Hélène  Hazera


Sur des airs doucement dansants, volontiers jazz, nostalgie, douleur et plaisir, toutes les émotions voisinent dans cette évocation voyageuse.

                        CHORUS N° 8 – Pascale Bigot


Quel joyau ! On savait Melaine capable du pire, mais cette fois il dépasse les bornes. Dieu que c’est beau et fin, cette mélopée, ce voyage au cœur et au corps des hommes, des îles, des mers et des lieux de rencontre. Pour l’amour, jusque dans l’exil…

                                    ARMOR MAGAZINE – André- Georges Hamon


Superbe… Un bien beau disque d’homme, de tendre et malicieux poète bateleur dont le grand dessinateur de BD, François Bourgeon fit un de ses héros dans « les yeux d’étain de la ville glauque ».

                        OUEST-FRANCE Jean Théfaine


La route de Melaine est ouverte à ceux qui aiment la différence.

                        À SUIVRE… François Bourgeon


« LA CHAMBRE » - Intime in time 1990

On écoute, on réécoute en connivence, avec un sentiment de bonheur étonné. On ne se lasse pas de ces sonorités lumineuses, de ce généreux partage poétique. Grand bonhomme que Favennec !

                        TÉLÉRAMA –Anne-Marie Paquotte fff


Un album sensuel, léger, d’une élégante rigueur, dont l’Académie Charles Cros, après le Conseil Régional de Bretagne, vient de récompenser les qualités…

                                                LE MONDE DE LA MUSIQUE  - Franck Tenaille


Il faut vraiment prendre le temps d’écouter LA CHAMBRE, un album lumineux et profond, mélancolique et joyeux.

                        PRIMA – Jean-Dominique Brierre


Le chanteur a travaillé sa voix dans le sens de la nuance et ses textes dans le registre de l’émotion. Il est très heureusement accompagné par un jeune pianiste classique au style coloré, vivant Yvan Cassar, qui signe les arrangements. Le couple fonctionne à merveille, personnalités imbriquées, mais intactes. Tout cela a beaucoup de qualités…

                        LE MONDE – Véronique Mortaigne


D’un pôle à l’autre, LA CHAMBRE c’est tout simplement quarante minutes de bonheur !

                        AR MEN – Dominique Roger


Cette steppe glacée brûlée d’autres soleils, séduit et intimide. Au rythme du voyage la mélodie s’impose, tandis que les paroles se boivent avec les yeux.

                         À SUIVRE … François Bourgeon


« AU SECRET DÉLUGE »  1981 – Intime in time 1996

Vas-y fouineur, prends le ! Melaine est un chanteur breton… simplement il est mouillé par l’eau et la magie cosmique de son pays. Il a animé des festou-noz, mais la musique de ces chansons ne se danse pas au bal : elle danse de l’intérieur pour la variété des rythmes et la proclamation de la vie.

                        TÉLÉRAMA – Lucien Nicolas fff


Mais Melaine, c’est surtout, incomparable, un grand oiseau fou surgi des plages bretonnes, plamant au vent de ses désirs les plus secrets, de ses magies les plus intimes issues du fond des âges et des âmes en quête de l’éternelle fraternité.

                        LE SOIR – Catherine Dagan


Melaine, homme exigeant, ne fait pas des disques faciles et si on ne l’a jamais vu en concert, il faut de la patience pour entrer par le disque dans son univers, lui aussi à la recherche de ce qui est fondamental à l’homme. Pour cette fois-ci, vous y serez aidés par le concours des superbes musiciens qui entourent sa voix et son harmonium.

                        ROCK AND FOLK – Jacques Vassal


À l’image de sa pochette, Au Secret Déluge » est un album-collage au sens fort du mot, voire au sens surréaliste même puisqu’il s’agit de créer les conditions propices à des chocs générateurs de réalités nouvelles. Melaine s’arrange et tout est là pou tirer les ficelles essentielles qui créeront la magie.

                        FRILOUZ – Alain Gallet


LETTRES ET MOTS















AR MEN











FrancoFans - février 2013


























































Notation : Bravo TradMag N° 147


Artiste emblématique de la culture bretonne, Melaine Favennec a commencé sa carrière au sein du célèbre groupe Diaouled Menez dans les années 75….Il est également à l’origine d’une des premières coopératives musicale Névénoé. Mais c’est avant tout un poète  de la chanson, avec une voix pleine d’émotion, de chaleur, et  toujours beaucoup de pudeur. Pour ce neuvième album solo l’artiste nous emmène sur les traces d’un autre poète breton Max Jacob, poète romancier, et peintre français, né le 12 juillet 1876 à Quimper, mort le 5 mars 1944. Le choix du minimalisme dans les arrangements met en valeur à la fois le talent d’écriture de M. Jacob, et la sincérité de l’interprétation de M .Favennec. L’artiste a totalement intégré dans sa tête, dans son cœur et dans son corps les textes de M. Jacob, et on assiste à une fusion des mots et de la musique composée par Melaine. En final une surprise étonnante avec la voix de P-J Hélias racontant des instants de la  vie de  M Jacob à Quimper. L’ensemble de ce CD est une pure merveille de sensibilité ou  la poésie, la voix et la musique font l’amour pour notre plus grand bonheur.



Gérard Viel







































PORTRAIT

Mardi 2 octobre 2012Le Télégramme

LE TÉLÉGRAMME:02.10.12 Stéphane Guiheneuf


Un Bigouden mettant en musique les textes d’un poète quimpérois, c’est Melaine Favennec qui chante Max Jacob. Des poèmes mis en musique qui, au fil du temps, sont devenus de vraies chansons et un album,« Émoi des mots ».


Max Jacob.

L’émoi de Melaine Favennec

Repère

« Émoi des mots » (Dylie/Coop Breizh). Il se peut qu’un rêve étrange ; Le conscrit de Landudec ; Mille regrets ; Trop petit trop grand ; Réponse à Manon ; Fable ; Vieux monde brisé ; La vie est un livre ; La chanson de Marianne ; Malgré le froid ; La belle romance ; Vie toxique de nos provinces ; Le piéton de Quimper ; La chanson du mendiant ; Pardon la nuit en Bretagne ; Le cœur dans la roue du moulin ; Défense de Tartuffe. Envrion 17 ¤


Lunettes roses, cheveux blanchis par le temps, vareuse bleue... Melaine Favennec ne change pas, fidèle à lui-même, poète songeur, comme le montre la pochette de son dernier album, « Émoi des mots ». Un disque dans lequel il chante Max Jacob, « poète de Bretagne ». Un album qu’il aurait aimé faire quand il était jeune. « Mais je n’avais pas la même voix, je ne jouais pas de la guitare comme aujourd’hui ».

L’idée du disque est née en 2010, lors de l’enregistrement avec le trio EDF. « On faisait des essais de micro avec Gérard (Delahaye), il m’a demandé de chanter, j’ai chanté du Max Jacob ». Une, deux, quatre, finalement toutes les chansons sont enregistrées. « Cela a été le déclencheur ». Des versions qui ne sont pas celle de l’album. « On l’a réenregistré, cette année, en trois jours, avec une prise pour la voix, une prise pour la guitare... Il y a deux ans entre les deux versions ».

« Presque des textes de Bashung »

Sa rencontre avec le poète quimpérois ne date pas d’hier. En 1994, à l’initiative du Théâtre de Quimper, le Bigouden est convié à l’hommage rendu au poète. « On m’a demandé des chants, des adaptations, des lectures ». Sept poèmes chantés en sont sortis. « J’ai pris les poèmes qui me plaisaient dans l’ensemble de son œuvre ». Max Jacob ne lui est pas familier. « Je ne connaissais pas bien, c’est difficile. C’est un poète moderne, il n’est pas surréaliste, pas dadaïste. Il est cubiste, ce qui n’existe pas dans la poésie. Il colle des bouts qui n’ont rien à voir les uns avec les autres, il arrive à donner un fil conducteur à quelque chose d’é- claté... Ça devient presque des textes de Bashung ». Ce n’est pas la première fois que Max Jacob est chanté. « La chanson de Marianne », d’Alain Souchon, c’est du Max Jacob dans le texte. « Il en a fait du Souchon. Moi, j’en ai fait une polka piquée », s’amuse Melaine Favennec qui a intégré cette poésie à son répertoire. Des poèmes mis en musique. Même si, au fil du temps, « ils sont devenus de vraies chansons ». Des poèmes pour lesquels il propose une mélodie différente. « À son époque, il aurait été pris en main par Georges Auric, cela aurait donné de la musique plus frenchy ». Ici, ce n’est pas le cas. « C’est un univers rock folk blues celtique, c’est mon univers ». Max Jacob est devenu le parolier du chanteur qui s’est imposé pour règle intangible de ne rien changer aux textes, de respecter la liberté d’écriture de Max Jacob.

Poésie et liberté de chanter

L’air de rien, Melaine Favennec endosse, une fois encore, ses habits de passeur, un peu comme Higelin a pu le faire pour Trénet. Melaine Favennec a aussi

trouvé dans les textes du poète quimpérois une certaine filiation avec Bob Dylan. « J’ai compris ce qui me plaisait chez Dylan : la poésie et la liberté de chanter. Dans cet album, il y a cela. Des chants qui sont traités à la manière d’un traditionnel breton mais qui, lorsque l’on rentre dedans, sont d’une réelle modernité... ».


Très beau et magnifique album de Mélaine Favennec qui s'attaque avec générosité et ouverture à cet immense répertoire du poète Max Jacob. Ce pari difficile est réussi par son humanisme ses interprétations, sa fragilité, qui offrent et renouvèlent ses écrits par sa spontanéité et son engagement. Les orchestrations et les arabesques d'un cabaret imaginaire laisse volée ses textes dont les mélodies renforce la puissance des mots. Ce répertoire trouve une seconde voie inspiré par les nuances et la maîtrise de ses harmonies qui captive par l’émotion - enchaînement des tempos dont les combinaisons folk rock et blues  alimentent des splendides interprétations à la façon d'un Dylan. Elles permettent des mouvements d’où s’échappe de somptueuses variations dont l’aisance offre une envoûtante et populaire rencontre. L’intelligence des arrangements orientent avec simplicité la beauté de ses remarquables interprétations d'un troubadour qui donne de la chaleur et de l'émotion à ses textes. C'est peut être l'album le plus personnel de Melaine. Vivre avec les mots de Max une révélation. Chapeau l’artiste!

                                                                                                                                 Alain Dupeux, Radio Rec



VIDÉOS

http://www.youtube.com/watch?v=GvOqvs6rnUo&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=Sbg-ctRYOqs

http://www.dailymotion.com/video/x9r2k4_petit-doc-sur-le-trio-ewen-delahaye_music

http://www.youtube.com/user/leradazik?feature=results_main











le magazine du Likès: Kristian Gonidec

Livre et Lecture en Bretagne: #31 Décembre Miz Kerzu 2012

entretien Gérard Alle

voici un extrait d'article dans Ouest-France du jeudi 6 décembre page Quimper

coup de coeur pour des albums

Red Cardell      Melaine Favennec    Femmes de Bretagne    Clara Kurtis

Arz Nevez        Dan Ar Braz              Dominique A

Kerdoncuff-Le Floch-Berthou            Patrik Ewen

RécréAction

TRIMESTRIEL N°66

JANVIER FÉVRIER MARS 2013

















































































































































































































































































Notation : Bravo TradMag N° 147


Artiste emblématique de la culture bretonne, Melaine Favennec a commencé sa carrière au sein du célèbre groupe Diaouled Menez dans les années 75….Il est également à l’origine d’une des premières coopératives musicale Névénoé. Mais c’est avant tout un poète  de la chanson, avec une voix pleine d’émotion, de chaleur, et  toujours beaucoup de pudeur. Pour ce neuvième album solo l’artiste nous emmène sur les traces d’un autre poète breton Max Jacob, poète romancier, et peintre français, né le 12 juillet 1876 à Quimper, mort le 5 mars 1944. Le choix du minimalisme dans les arrangements met en valeur à la fois le talent d’écriture de M. Jacob, et la sincérité de l’interprétation de M .Favennec. L’artiste a totalement intégré dans sa tête, dans son cœur et dans son corps les textes de M. Jacob, et on assiste à une fusion des mots et de la musique composée par Melaine. En final une surprise étonnante avec la voix de P-J Hélias racontant des instants de la  vie de  M Jacob à Quimper. L’ensemble de ce CD est une pure merveille de sensibilité ou  la poésie, la voix et la musique font l’amour pour notre plus grand bonheur.



Gérard Viel



PORTRAIT

Mardi 2 octobre 2012Le Télégramme

LE TÉLÉGRAMME:02.10.12 Stéphane Guiheneuf


Un Bigouden mettant en musique les textes d’un poète quimpérois, c’est Melaine Favennec qui chante Max Jacob. Des poèmes mis en musique qui, au fil du temps, sont devenus de vraies chansons et un album,« Émoi des mots ».


Max Jacob.

L’émoi de Melaine Favennec

Repère

« Émoi des mots » (Dylie/Coop Breizh). Il se peut qu’un rêve étrange ; Le conscrit de Landudec ; Mille regrets ; Trop petit trop grand ; Réponse à Manon ; Fable ; Vieux monde brisé ; La vie est un livre ; La chanson de Marianne ; Malgré le froid ; La belle romance ; Vie toxique de nos provinces ; Le piéton de Quimper ; La chanson du mendiant ; Pardon la nuit en Bretagne ; Le cœur dans la roue du moulin ; Défense de Tartuffe. Envrion 17 ¤


Lunettes roses, cheveux blanchis par le temps, vareuse bleue... Melaine Favennec ne change pas, fidèle à lui-même, poète songeur, comme le montre la pochette de son dernier album, « Émoi des mots ». Un disque dans lequel il chante Max Jacob, « poète de Bretagne ». Un album qu’il aurait aimé faire quand il était jeune. « Mais je n’avais pas la même voix, je ne jouais pas de la guitare comme aujourd’hui ».

L’idée du disque est née en 2010, lors de l’enregistrement avec le trio EDF. « On faisait des essais de micro avec Gérard (Delahaye), il m’a demandé de chanter, j’ai chanté du Max Jacob ». Une, deux, quatre, finalement toutes les chansons sont enregistrées. « Cela a été le déclencheur ». Des versions qui ne sont pas celle de l’album. « On l’a réenregistré, cette année, en trois jours, avec une prise pour la voix, une prise pour la guitare... Il y a deux ans entre les deux versions ».

« Presque des textes de Bashung »

Sa rencontre avec le poète quimpérois ne date pas d’hier. En 1994, à l’initiative du Théâtre de Quimper, le Bigouden est convié à l’hommage rendu au poète. « On m’a demandé des chants, des adaptations, des lectures ». Sept poèmes chantés en sont sortis. « J’ai pris les poèmes qui me plaisaient dans l’ensemble de son œuvre ». Max Jacob ne lui est pas familier. « Je ne connaissais pas bien, c’est difficile. C’est un poète moderne, il n’est pas surréaliste, pas dadaïste. Il est cubiste, ce qui n’existe pas dans la poésie. Il colle des bouts qui n’ont rien à voir les uns avec les autres, il arrive à donner un fil conducteur à quelque chose d’é- claté... Ça devient presque des textes de Bashung ». Ce n’est pas la première fois que Max Jacob est chanté. « La chanson de Marianne », d’Alain Souchon, c’est du Max Jacob dans le texte. « Il en a fait du Souchon. Moi, j’en ai fait une polka piquée », s’amuse Melaine Favennec qui a intégré cette poésie à son répertoire. Des poèmes mis en musique. Même si, au fil du temps, « ils sont devenus de vraies chansons ». Des poèmes pour lesquels il propose une mélodie différente. « À son époque, il aurait été pris en main par Georges Auric, cela aurait donné de la musique plus frenchy ». Ici, ce n’est pas le cas. « C’est un univers rock folk blues celtique, c’est mon univers ». Max Jacob est devenu le parolier du chanteur qui s’est imposé pour règle intangible de ne rien changer aux textes, de respecter la liberté d’écriture de Max Jacob.

Poésie et liberté de chanter

L’air de rien, Melaine Favennec endosse, une fois encore, ses habits de passeur, un peu comme Higelin a pu le faire pour Trénet. Melaine Favennec a aussi

trouvé dans les textes du poète quimpérois une certaine filiation avec Bob Dylan. « J’ai compris ce qui me plaisait chez Dylan : la poésie et la liberté de chanter. Dans cet album, il y a cela. Des chants qui sont traités à la manière d’un traditionnel breton mais qui, lorsque l’on rentre dedans, sont d’une réelle modernité... ».


Très beau et magnifique album de Mélaine Favennec qui s'attaque avec générosité et ouverture à cet immense répertoire du poète Max Jacob. Ce pari difficile est réussi par son humanisme ses interprétations, sa fragilité, qui offrent et renouvèlent ses écrits par sa spontanéité et son engagement. Les orchestrations et les arabesques d'un cabaret imaginaire laisse volée ses textes dont les mélodies renforce la puissance des mots. Ce répertoire trouve une seconde voie inspiré par les nuances et la maîtrise de ses harmonies qui captive par l’émotion - enchaînement des tempos dont les combinaisons folk rock et blues  alimentent des splendides interprétations à la façon d'un Dylan. Elles permettent des mouvements d’où s’échappe de somptueuses variations dont l’aisance offre une envoûtante et populaire rencontre. L’intelligence des arrangements orientent avec simplicité la beauté de ses remarquables interprétations d'un troubadour qui donne de la chaleur et de l'émotion à ses textes. C'est peut être l'album le plus personnel de Melaine. Vivre avec les mots de Max une révélation. Chapeau l’artiste!

                                                                                                                                 Alain Dupeux, Radio Rec



VIDÉOS

http://www.youtube.com/watch?v=GvOqvs6rnUo&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=Sbg-ctRYOqs

http://www.dailymotion.com/video/x9r2k4_petit-doc-sur-le-trio-ewen-delahaye_music

http://www.youtube.com/user/leradazik?feature=results_main
























 

La Presse !