Disponibles en atelier et en galerie :




Qu’est ce qu’il manque aux hommes, dès qu’ils ont trois pommes, dès qu’ils ont trois pommes de haut, il manque un bateau. Pour partir sur l’île, pour trouver l’idylle, une image à leur bonheur qui soit mieux qu’ailleurs … (l’île de Batz chanson extraite de  « Hey !Ho ! »)


« Je peins, c’est ma part de silence entre les chansons. » M.F


L’air de rien, la peinture de Melaine nous emmène dans une vision très personnelle d’une Bretagne rêvée  celle de la frontière entre la terre et la mer, celle du voyage et son retour, ici symbolisée par ses barques noires emblématiques.

Comme venues d’un passé proche, celui de son enfance en Cornou-aille Sud de la Petite Bretagne, elles nous font aussi penser aux em-barcations  de peau goudronnée du nord de l’Écosse. C’est pourquoi certains  les appellent déjà « Celtic Boats », comme si leurs construc-tions  irrationnelles ne pouvaient que renforcer l’esprit d’aventure, celui du voyage intérieur qui prend figure dès que l’on part en songe.

        Si l’ensemble peut paraître répétitif, il l’est certainement  dans l’apparence. Mais dès qu’on choisit son bateau, alors il est permis de reconsidérer l’ensemble car chaque barque est conçue pour une navigation, une destination  appropriée, différente. Rien de plus enfoui dans les mythes celtiques que de traverser l’eau : traverser.



Article de presse : Ouest-France 17 décembre 2002



« CELTIC BOATS »

peintures : huiles sur toile

format : 2 F